jeudi 4 décembre 2008

Varkala et Cochin

Je suis dans ma phase "Les indiens sont trop trop sympas!", ou peut-etre que c'est specifique au Kerala. Ils sont tres accueillants, toujours prets a aider, vraiment serviables. Ici on ne se sent jamais perdu, d'autant plus que vu la densite de population du pays, on en trouve partout! Varkala en soit est un petit village touristique avec que des restos et hotels dont le prix est dix fois celui des buibuis indiens (sans exagerer). Mais on peut y manger des frites, des pizzas et des lasagnes. La plage est jonchee de viande a peau blanche qui cuit au soleil.
Il y a deux jours je me suis balade au bord de la plage et sur la digue pendant quelques heures, pour sortir de cette horreur touristique. J'ai aide des pecheurs a sortir leur filet remplis de poissons depuis la plage, on etait 15 a tirer sur une meme corde. Cent metres plus loin, une autre quinzaine tirait sur une autre corde... mais du meme filet. Et apres j'ai visite leur village, j'ai eu un chai et une banane frite, puis j'ai continue mon chemin au bord de l'eau. Arrive a une tres longue plage deserte, je me suis baigne dans les grosses vagues. J'ai trouve une noix de coco ramenee par la mer, j'ai mis du temps a l'ouvrir sur une pierre. J'etais encore en maillot de bain et j'ai pense a Robinson Crusoe en la buvant et la mangeant!
Plus loin, j'ai rejoins les back-waters, ces lacs et canaux qui se forment derriere la digue de plage. J'etais sur une bordure etroite de plage entre mer et petit lac, la bordure s'est elargie, un pont, une route.
Une voiture s'est arretee et l'indien qui s'y trouvait admire le paysage. On a papote et je monte dans sa voiture. Il habite depuis 30 ans en Angleterre et vient passer des vacances sur sa terre natale. Il me fais visiter ses multiples maisons dans la petite ville proche, et finalement m'invite chez ses beaux-parents. J'ai droit a un super repas traditionnel kerala avec du poisson frais, apres quoi je me fais depose a l'arret de bus pour rentrer dans ma guest-house a Varkala et retrouver mes amis de l'ashram pour une autre bonne bouffe (je n'arrete pas, c'est trop bon!)

Hier je suis arrive a Cochin, et j'ai rencontre un autre indien dans le train qui vient rendre visite a sa soeur qui vit ici. Il m'a fait visite un peu et il negocie les prix du rikshaw pour moi. On a achete un gros poisson dans un des filets chinois (les chinois sont passe par la il y a longtemps et leur ont laisse leur maniere de pecher depuis la rive) et on l'a fait preparer par un resto a la maniere traditionnelle, cuit dans du lait de coco. Malheureusement mon nouvel ami est incroyablement bavard et hier soir je n'arrivais plus a le supporter. J'ai son numero et il veut qu'on aille voir le "Race Village" du Volvo Ocean Race, mais je ne sais pas si je vais le rappeler.

lundi 1 décembre 2008

Au sujet des attentats de Bombay, ne vous inquietez pas, mon ame est increvable! Je me suis detache de mon corps ces deux dernieres semaines dans l'ashram, et j'ai fais pas mal de progres en vue d'une liberation cosmique de mon ame... c'est tout ca de gange pour le prochain corps qui accueillera mon ame.

Et en passant, je bronze sur la plage de Varkala sous les cocotiers. Mais demain je pense rejoindre Cochin, et voir arriver les voiliers de course de la Volvo Ocean Race, une course autour du monde.

A tout bientot les zamis!

jeudi 20 novembre 2008

Ca fait longtemps!

Salut a tous!
Desole de ne pas avoir donner de nouvelles collectives ces derniers temps, mais passer du temps sur internet n'etait pas ma priorite.
J'ai visite Pondicherry, Auroville et Mammalapuram, pres de Chennai en une semaine. J'ai rencontre des gens super a Pondicherry, dont une israelienne et un suedois, on a fait des visites, des plongeons dans les vagues a cote des pecheurs dans leurs barques colorees et on a mange des specialites francaises a l'indienne (desole pour le manque d'accents).

Depuis, j'ai pris le train pour Trivandrum, sur la cote ouest, au Kerala, et j'ai commence mes deux semaines dans au Sivananda ashram de Neyyar Dam, a cote d'un lac perdu dans la jungle. C'est une experience tres particuliere pour moi. Un ashram est un lieu de retraite qui sert a se developper spirituellement. Sivananda etait le guru fondateur. Je m'attendais a trouver surtout des indiens, mais sur les 250 personnes de l'ashram, il n'y en a que tres peu. Par contre, je n'ai jamais vu en un seul endroit autant de pays differents represente: Jusque la, j'ai rencontre des anglais et gallois, francais, suedois, finlandais, allemands, espaniols, lettonien, americains, quebecois et canadiens, mexicain, argentin, chinois, japonais, et j'en oublie! Incroyable! 200 font le TTC (yoga teacher training course) pendant un mois, pour devenir prof de yoga reconnu.
On est guide par un staff de benevoles et des swatis, des moines hindous, c'est a dire qui consacrent leur vie au developpement spirituel. Ils peuvent croire au(x) dieu(x) qu'ils veulent, et ne sont pas forcement indiens.
On est un peu coupe de la civilisation (c'est le but) et c'est pourquoi je repondrais a vos mails quand j'en aurais l'occasion.
Tous les matins, lever a 5h20, satsang a 6h. Le satsang est le rassemblement de tous dans le hall principal, une demie heure de meditation (assis en tailleur, a la Buddha), une demie heure de chants et prieres en sanskrit. Apres un the, on a nos cours de yoga asaana, c'est les positions bizarres auquels tout les monde pense quand on dit yoga. Mais en fait, le yoga (ha tha yoga) qu'on pratique ici comprend autant le physique que le spirituel, et meme le karma yoga: c'est les taches travail qui nous sont attribue pour la collectivite. J'ai echappe au recurerage des ch...

Les repas sont traditionnels kerala, on mange en silence assis par terre, en tailleur, et le dos droit s'il cous plait! Mais c'est tres bon. Et tous les midis lors de nos deux heures de temps libre, je vais avec mes nouveaux amis japonaise, autrichienne et suedois faire un petit plongeon dans le lac. Il parait qu'un habitant de la region s'est fait prendre par un crocodile il y a 4 ans, dont ca va, c'est pas trop risque ;-) Et on entend rugir les lions du 'safari parc' de l'autre cote du lac.

Voili voila, je suis dans le hameau tout proche, mais je dois retourner pour le cours theorique de 14h. Ce soir, lors du satsang, des danseurs traditionnels vont venir faire une representation.
A bientot pour la suite des aventures.
Bisous a tous (y compris un certain gros ventre)!
Francois

mardi 18 novembre 2008

Bon anniversaire !

Salut François !

Comment vas-tu ? Nous profitons de cette moche journée lausannoise (il pleuvine et il fait tout gris... en plus il n'y a plus de feuilles colorées sur les arbres...) pour nous évader quelques instants dans les lointaines contrées indiennes ! Nous t'imaginons volontiers barbotant dans les canaux du Kerala ou te languissant sur les plages entre les cocotiers de Mamalipuram ! Alors, comment se passe la partie touristique de ton séjour ? (Nous avons remarqué avec effroi que ton dernier message sur ce blog date de tout juste 1 mois !)

Bon, nous ne nous étions pas connecté à cette page juste pour nous plaindre du manque de nouvelles (nous avons d'ailleurs eu l'occasion d'en avoir de manière plus directe :) mais pour te souhaiter un TRES BEL ANNIVERSAIRE ! Profite bien de ces quelques semaines touristiques qu'il te reste, découvre les éventuels plats que tu ne connaitrais pas encore et rapporte-nous plein d'images et de souvenirs de ce sud indien !

On se réjouit d'avoir de tes nouvelles et de te revoir ! Bon vent et à bientôt,

Camille, Antoine et leur gros ventre


PS : la grisaille lausannoise, c'est juste pour donner le cadre extérieur (il faut bien se plaindre un peu, non ?)... le soleil brille dans nos cœurs et le feu crépite à l'intérieur de nos chaumières avec les premières mandarines et les odeurs de thé à la cannelle...

samedi 18 octobre 2008

Les Indiens...

Question comportement des indiens, c'est vrai que c'est pas toujours facile. D'ailleurs je suis dans ma phase d'intolérance... mais j'essaie de me contrôler ;-) Mais je constate que j'ai tendance à m'énerver facilement. Au resto, une fois sur deux on ne t'amène pas ce que tu veux, l'autre fois le serveur vient redemander trois fois avant de retenir ta commande; et ça quelque soit le resto! Et quand j'ai des réunions, tout le monde parle en même temps, on m'interrompt sans crier gare, on parle en hindi et je ne comprend plus rien... bref la politesse indienne laisse à désirer.
Enfin, disons que c'est la politesse à l'européenne qui laisse à désirer, la leur est peu être d'une autre forme et c'est quand même à moi de m'y faire puisque c'est moi l'intrus ici :-)

Sinon, c'est difficile d'avoir des réponse claires et objectives. Ils tournent autour du pot ou donnent des réponses vagues ou souvent réponde à côté. Ca leur permet, même quand ils ne connaissent pas la réponse à une question, d'y répondre quand même. Comme ça ils ne
perdent jamais la face, ce qui important surtout pour les chefs d'entreprise.

Apart ça, il y a aussi des bons côtés: J'apprécie de plus en plus la conduite intuitive, qui consiste à agir dans le trafic comme un piéton sur le trottoir. Il n'y a pas de règles, donc aucun moyen de considérer l'autre comme fautif! Personne ne s'énerve. Ils peuvent se bloquer la route l'un à l'autre, ça les fait rire. Ils utilisent le klaxon à chaque croisement en prévention pour dire "Attention j'arrive... et j'ai pas envie de freiner" au lieu de jurer comme chez nous.

Et ils penchent la tête à gauche à droite pour dire "ok, j'ai compris". Mais de manière générale, ceux qu'on croise dans la rue ne sont pas très bavards, ils préfèrent répondre par un signe de la tête ou de la main, mais souvent de manière tellement vague et sans énergie qu'on est pas plus avancé. Chez nous on interpréterait ce genre de geste par "bof", ou par "dégage de mon chemin", ou quand on demande son chemin et si le geste est assez bien orienté par "c'est environ par là-bas que ça se passe".
Mais ils peuvent être très serviables, et aussi t'accompagner jusqu'à l'endroit que tu cherches. Aujourd'hui j'étais à vélo, je demande à un homme en scooter à côté de moi au feu rouge (oui, il y en a quelques uns ;-) ou était la poste, il m'a demandé de le suivre parce qu'il passait devant. Il roulait doucement pour que je puisse le suivre.

Et souvent n'importe qui m'aborde dans la rue, d'abord parce que je suis étranger et blond et qu'on est curieux, mais aussi pour aider ou demander ce que je fais à Bangalore. Question typique d'introduction à la discussion, au feu rouge comme debout à la table d'un resto
mini-meals: "Where are you from?"

Voilà pour la caricature. Mais tout ça reste très subjectif, et comme tout le monde le sait: l'exception confirme la règle et il faut de tout pour faire un monde.

Et voici le Monsieur à qui je donne mes chemises à repasser, il met des braises dans le fer à repasser.

Et ça c'est le Cocotier à côté du bureau. Gare aux piétons quand les noix de coco tombent!
Bon dimanche à tous!

mardi 14 octobre 2008

4 jours à Hampi

Voici quelques photos de mes 4 jours à Hampi. Je suis arrivé seul le jeudi, Geetika et Gunjan devant me rejoindre le lendemain matin. La première journée a été de repérage, j'ai rencontré Sarah une anglaise qui semblait tout aussi perdu que moi au milieu du bazar principal. Hampi est un minuscule village touristique qui s'est formé dans les ruines d'un bazaar de l'ancienne ville de Vijayanagar, à côté du seul temple vivant (c-à-d encore vénéré). Mais entre le 14e et le 17e siècle, cette ville comptait 8 quartiers avec chacun son temple et son bazaar, un quartier royal avec les palais des rois des dynasties qui se sont succéder. Cette ville comptait un demi million d'habitant et était la capitale d'un Empire comprenant toute l'Inde du Sud.
Après une attaque des musulmans, son déclin a fini par provoqué son abandon total.

Donc, ce qu'il y a à voir ici, c'est les ruines de cette ville. Et pour aller d'un bout à l'autre de cette ex-capitale, il faut un vélo, qu'on a loué chaque jour. Heureusement, le trafic n'est plus celui du 16e siècle. Les rues dallées ont été recouvertes de terre puis de Jungle, puis de champs, puis partiellement redécouvertes par des archéologues pour finalement être classées patrimoine mondiale à l'UNESCO. Et il en est de même pour les avenues de colonnes, les palais royaux, les bains de la Reine, les bassins d'eau sacré, les aqueducs, les temples de Vishnu, Shiva, Ganesh et compagnie. Mais tous les stades coexistent: Lorsqu'on sort des sentiers battues, on retrouve des parties encore recouvertes de Jungle, un champs entre deux allées de colonnes, et on réalise qu'il y a encore des années d'exercices disponibles pour les apprentis-archéologues.

Mais venons à du concret, voici mon repas de midi, dont je vous épargnerai le nom, l'essentiel est le goût, hmmmm!

Voici le bazar principal, avec au bout le seul temple vivant, qui a en son centre une pierre représentant Shiva, le lingam. Normalement il est en pierre taillée, mais là il est sorti de terre naturellement.
Ce temple est celui en meilleur état, car il a été entretenu pusique vivant. D'autres quartiers de la ville en bien moins bon état, on y laisse brouter le bétail:

On visite les temples un à un, mais quand on est pas expert en histoire, culture et théologie indienne pour lire les histoires racontées en gravures sur tous les murs, ils se ressemblent assez. Sauf celui-ci, un temple au fond d'un trou, envahi par les eaux de la nappe souterraine et par les esprits...


Le lendemain matin, lever du soleil en haut de la colline. Malheureusement, la brume épaisse a tout gâché. Mais ça n'a pas empêché certains d'entrer en méditation profonde:

Gunjan fait une petite pause noix-de-coco pour se rafraichir. Quand on les mange avant qu'elles soient mûres, il y a plus de lait (ou d'eau) à l'intérieur et moins de chaire. La chaire est d'ailleurs plutôt une espèce de fine couche de gelée. La coque n'est pas encore très solide et on ne prend pas la peine d'enlever l'épaisse peau verte autour. Moi je n'aime pas trop, je préfère les sèches, où la chair a absorbé tout le liquide et il n'y a plus de lait du tout; mais par contre un goût bien plus prononcé.

Le temple de Ganesh, qui n'est plus vénéré puisque les musulmans ont explosé son bide et sa main droite.

Les bains de la Reine, dont l'architecture est plutôt dans le style aryen (musulman).
Geetika et Sarah devant les étables à éléphants des anciens empereurs.

On traverse la rivière avec nos vélos (d'autres le font avec leur moto), pour aller explorer l'autre rive:
De l'autre côté, la campagne et des paysages magnifiques.
Au moment de la traversée retour, on croise une horde de buffles qui traversent dans l'autre sens... je ne savais pas qu'ils savaient nager!

Dernier jour, baignade de l'adorable Lakshmi dans la rivière, à côté des autres villageois.


Vraiment, ces jours à Hampi étaient fabuleux. Depuis, j'ai passé un dimanche au parc national de Bannerghatta, à 25 km de Bangalore. Mais il y avait un monde fou, des enfants partout, et le safari était plutôt du style Jurassic Park, des portes en sas qui s'ouvre pour passer en minibus de l'enclos des tigres à celui des lions. Des clotures énormes qui bordent le parc. Je suis allé avec Sarah mais on n'a pas fait très long feu, un dimanche tranquille.


Question boulot, je bosse pas mal sur les synergies des unités de biométhanisation, je cherche à valoriser nos déchets organiques, à faire marcher à pleine capacité les unités existantes et à contrôler que les boues soient traitées correctement. J'adore le biogazzzzzz!

mercredi 1 octobre 2008

Shravanabellagola

Le week-end passé il me fallait une première petite évasion à la campagne, pour me ressourcer et purifier mes poumons et mon esprit, me recharger en énergies positives :-)

Shravanabelagola est un petit bourg coincé entre deux collines. Sur l'une d'elles se trouve cette statue de 45m de haut d'un des 24 dieux jaïn (cette religion qui est née de l'hindouisme en même temps que le bouddhisme, au 4e siècle avant Jean-Claude), taillé dans un seul bloc de granite. C'est un lieu de pèlerinage de nombreux jaïns, qui viennent donner des offrandes et prier.

La statue avec le prêtre qui prend les offrandes des gens pour les offrir au dieu.

La plus belle maison (à mon goût) de Shravanabelagola (ça va, vous vous y faites à la prononciation?)
Euh... la plus belle porte.

Je me suis promené un peu et j'ai découvert un petit village typique pas loin...

...dont voici le nom, lisez vous-même! Derrière, c'est du maïs qui sèche au soleil.

Voilà donc ce petit village...

avec son pêcheur du coin,

...et ses maisons typiques.

Au fond du village, un portail donne sur un petit temple (derrière moi), et des enfants qui ne se lassent jamais de poser pour les photos. Autour du village, on cultive un peu de riz. Mais depuis le haut de la colline, c'est surtout les plantations de cocotier qu'on aperçoit à perte de vue.

De retour à Sharavanabelagola, je suis monté sur la petite colline le lendemain. Il y a aussi une série de petits temples très anciens, tous en pierres taillées et gravées, comme celui ci-dessus.A l'intérieur, c'est du sérieux, on fait des offrandes au dieu numéro 17, et lors de la puja, les moines (ou ici deux "soeurs") lui versent du lait, des épices, du riz et de l'eau sur la tête.



Et à l'extérieur, c'est plus décontracté... ah là là. Mais c'est un temple jaïn, ne l'oublions pas; les temples hindous de cette époque peuvent s'avancer bien plus loin en terme de laisser-aller... d'ailleurs je verrai bien ce week-end à Hampi, où je vais avec Geetika et son frère Gunjan, grâce à ce cher Mahatma Ghandi qui fête son anniversaire et à cette occasion nous offre un week-end prolongé.

Ce message aurait dû être publié la mercredi passé (1.10) mais il y a eu une coupure de courant au moment fatidique. Je suis donc rentré de mon week-end à Hampi, qui était super, vous verrez bientôt.

samedi 20 septembre 2008

Mon appart...


Commençons par le moins intéressant: La salle de bain-toilettes-buanderie-douche (= le seau au fond, associé à la casserole au-dessus)
Vue du salon: la salle à manger tout droit, l'entrée à droite, ma chambre à gauche, la cuisine suivez le couloir derrière la colonne de droite.


Ma chambre (après avoir fait dégringoler les rideaux). J'ai deux lit mais je n'utilise que le gauche pour l'instant. Ne me demandez pas pourquoi j'ai pas choisi celui de droite!
Ma colocataire Geetika et moi


Et ça, c'est le top en matière de gestion de déchets: réutiliser un isolateur de ligne à haute tension comme pot de fleur :-)

mercredi 17 septembre 2008

Petite excursion au Market Place de B'lore

Apreçu de différents magasins qu'on peut croiser:
De gauche à droite et de haut en bas:
Réchauds, cordages, droguerie, paniers,
récipients de cuisine et entonnoirs, euh... de tout, légumes,
autres récipients, télévisions d'occase, bananes, grosses casseroles.

Et bien sûr, pour le boulot, on fait aussi dans le recyclage (ou le tri pour l'instant):

Tri du papier blanc et de couleur, et du plastique au fond à gauche: Il y avait bien vingt personnes qui travaillaient là-dedans.














Gaines de câbles en plastique:














Récupération du cuivre par incinération du plastique:


















Séparation des différents métaux contenus dans ces anneaux:


Récupération du papier alu:

J'ai vu une pile d'un mètre et demi de lingots de plomb, mais on ne m'a pas laissé prendre de photo. Et je n'ai pas encore vu leur procédé d'extraction du plomb des batteries de voitures.

lundi 15 septembre 2008

Arrivée et début à Bangalore

Potier à Delhi

Vue sur Delhi

Salut à tous!

Enfin je prends le temps de donner des nouvelles générales sur mes premiers pas seul dans la vie indienne.
Pour commencer, j'ai eu un jour de visite de Delhi de plus que les autres, pusique j'ai pris le train le soir du jour suivant leur/votre départ, héhé!
Mais ma première nuit seul n'était pas de tout repos... La mousson est deja terminee, et il fait 38 degres, et ca ne descend pas endessous de 30. Cette nuit-là il y a eu une panne de courant et j'ai
ete reveille par la chaleur. En nage j'ai constate que le ventilo etait eteint, impossible de me rendormir par cette chaleur, j'avais presque des halucinations de fievre. J'ai pris mon matelas et je me
suis installe dehors dans la cour du guest house, ou il y avait un peu plus d'air. Quand on se promene la nuit, pleins d'Indiens dorment dehors, je me demande comment ils font en mai, quand il fait encore
plus chaud!
Le lendemain matin j'ai pris un rikshaw pour aller à la gare et y laisser mon gros sac. Je l'ai fait à la manière de Jonas: J'ai payé seulement 40 roupies pour traverser la ville, mais on s'est arrêté dans deux shops, et je me suis presque fait sortir de l'un d'euxJ'ai profité de de la présence d'un énorme site musulman pour le visiter. Il y avait des magnifiques jardins, une mosquée et deux mosolés, dont le principal était un tombeau du style Taj Mahal, en plus petit, mais très beau et bien plus ancien. A un coin du parc, le cliquetis des dixaines de marteaux des tailleurs de pierre et restaurateurs m'a rendu attentif à leur incroyable travail. (photos)



Ensuite, voyage en train de 34 heures (+2h de retard, en tout deux nuits et un jour, 2500km) pour rejoindre Bangalore. J'ai passé tout ce temps avec une famille d'hindus en pelerinage vers Tirumala. Ils ne parlaient pas bien anglais, mais j'ai pu jouer deux parties d'échecs avec leur fils de 7 ans (et j'ai perdu deux fois, mais ça on ne le dira à peronne, hein!).
Entre temps, je suis bien arrivé à Bangalore, et j'ai mon appart en coloc avec une fille du nord de l'Inde pour l'instant. Même elle est un peu étrangère ici. Dans la rue, elle doit communiquer en langage des signes avec les gens moins éduqué qui ne parlent pas anglais. Car ici, les gens parlent le canada, alors que sa langue maternelle est l'hindi. Elle est disigneur dans une entreprise de production de meubles et de jouets.
Son frère et un ami était là à mon arrivée pour l'aider à s'installer elle qui est arrivée une semaine avant moi et ils m'ont bien accueilli avec un vrai Curry (le plat, pas le mélange d'épices), excellent!

L'appart (les photos vont venir) est en fait le rez de chaussée d'une maison habitée par d'autres aux étages supérieurs. On a donc 3 chambres, deux salle de bain, un salon, une salle à manger, une cuisine, et une biodiversité de faune impressionnante: Araignées, moustiques, mouches, drosophiles, fourmis dans le sucre et le suji (sorte farine de riz), lézards sur les murs et cafards dans les armoires, rats et quelques chiens qui aboient (à l'extérieur pour l'instant seulement). L'état sanitaire général laisse d'ailleurs à désirer, malgré les passages bi-hebdomadaires d'une femme de ménage. Mais les gens ont l'air de trouver ça normal que des champignons poussent au plafond et que les rideaux et matelas sentent la moisissure quand on a le nez à 30cm.

Heureusement ma colocatrice est très sympa! C'est surtout elle qui cuisine, parce que je ne suis pas encore trop habitué aux ingrédients qu'on trouve ici. J'ai bien essayé de faire des pates à la sauce tomate, mais c'était des pâtes indiennes, avec des épices indiennes et du fromage indien, donc rien à voir avec des spagettis napolitana! Mais on s'est régalé quand même. Les autres fois, je coupe les légumes et je fais la vaisselle ;-)
Mais quelque chose dans tout ça n'a pas dû bien passé, car en ce moment et depuis 3 jours j'ai denouveau la diarrhée...
Heureusement que ma coloc pratique la méditation et qu'elle a pris des cours de guérison à distance. J'ai eu ma séance hier soir et je me sentais bien mieux après. Je n'ai pas eu besoin de me relever 5 fois la nuit comme la précédente pour aller aux toilettes, mais la diarhée est revenue ce matin, aie!

Sinon, j'ai passé un week-end tranquille. Au fait, j'ai dû négocier mes samedis de libre parce que ce n'est pas monnaie courante ici, les autres travaillent toute la journée du samedi. Dans les grosses boites, ils commencent à donner congé un samedi sur deux ou parfois tous.
J'ai donc profité de mes deux jours pour visiter le centre ville et faire quelques empelettes, n'est-ce pas. Mais le trafic est monstrueux ici, et le réseau de bus incrompréhensible... même pour les locaux! J'ai mis une heure et demi pour me rendre à la rue principale commerçante et touristique, la Mahatma Gandhi (MG-)road et deux heures le soir pour rentrer. J'habite un peu à l'écart, au sud, c'est vrai, mais quand même!

Pour me rendre au bureau, on m'a preté un vélo, mais il vaut mieux y aller en dehors des heures de pointes. En Suisse, on peut dépasser les files de voitures au feu rouge. Ici, déjà il y a très peu de feux, mais en plus les voitures, rikshaw, motos, scooters, camions, bus et j'en passe sont tellement coincés à 10 cm du trottoir (si on peu appeler ça un trottoir) et à 5 cm les uns des autres que c'est impossible de se faufiler.

Le boulot est super intéressant, je travaille chez Saahas, une ONG qui fait dans la gestion de déchets solides. Saahas met en place des systèmes de tri dans des grandes entreprises de bureau ou des écoles et revend les déchets triés à des recycleurs, par l'intermédiaire de "scrap dealers", des marchands de déchets triés. Mon rôle est en gros d'aller fuiner et voir ce que tous ces recycleurs informels font avec ces déchets, pour être sûr que ça serve à quelque chose de trier en amont. Il s'agit en théorie d'analyser l'efficacité et les impacts sur l'environnement de la chaine de recyclage. Mais analyser cette chaine ne sera pas facile, vu que les gens qui y travaillent non seulement ne parlent en général pas anglais, mais en plus ils n'aiment pas communiquer sur les détails de leur job.

Je suis allé voir un scrapdealer aujourd'hui, accompagné d'une fille du bureau pour la traduction et l'orientation dans la ville. Voici son magasin en photo:
L'équipe du bureau en général est sympa, et je comprends assez bien leur anglais. Il y a même une femme qui parle allemand, après y avoir passé deux ans avec son mari.
A part ça, depuis que je suis arrivé, j'ai peut-être croisé 10 blancs comme moi, et la plupart samedi à la MG road. Je ne suis pas dans un quartier très touristique, c'est plutot résidentiel, mais je ne m'attendait pas à ne rencontrer si peu d'occidentaux.
Il y a Luc, l'autre suisse qui travaille sur un projet de l'EMPA (institution de recherche) sur les déchets électroniques (e-waste). On partage en principe le même bureau, mais je ne l'ai vu que mon premier jour de travail, il n'est plus revenu au bureau les autres jours. On est allé manger au resto à midi, mais sinon je ne l'ai plus revu.

C'est pas facile de s'adapter à la vie indienne, surtout la communication. L'accent indien en anglais est
assez terrible, je fais répéter tout le monde.

Et pour ceux qui m'ont lu jusqu'au bout, voici mon adresse:


N°18, Hundred feet road, 17th cross road
H.P. Petrol pomp / Delmia Circle
J.P. Nagar
Bangalore 560078
India
Tél: +91 80 26 49 40 62
Natel: +91 94 80 61 08 29

Le décalage horaire et de +3h30 pour vous. Comme vous le voyez, les adresses ici c'est de l'impro... les petites rues n'ont pas de nom, on se repère par rapport aux "landmarks" des environs.
Deux de mes collègues de bureau lors d'un stand d'info dans une entreprise de banque.


Une partie de la bande de déjantés qui me manque pas mal!

Voili voilou, à bientôt pour la suite!
François