lundi 25 février 2008

compenser le CO2

Pour donner suite aux informations de Grand Turk sur la compensation du CO2 émis lors de notre voyage en avion, voici une émission de On en parle qui aborde notamment des projets réalisés au Ladakh (avec si je ne me trompe pas un de vos enseignants de l'EPFL).
http://www.rsr.ch/la-1ere/on-en-parle/selectedDate/8/2/2008#vendredi

vendredi 22 février 2008

INDE • Ces pauvres chèvres à poil dans la neige

"Les chèvres qui donnent le cachemire vivent sur des plateaux austères, à 4 700 mètres d'altitude. Mais les conditions particulièrement rigoureuses de cet hiver menacent les troupeaux de mort, explique The Independent..."

Tsering Dorjay aurait difficilement pu être plus grave. Nous parlant depuis Leh, une des villes les plus reculées de l'Inde, ce conseiller municipal va droit au but malgré la friture qui encombre la ligne. "Nous sommes face à un grave problème. Nous avons eu des chutes de neige sans précédent, et les routes qui mènent à la région où se trouve l'essentiel du cheptel sont bloquées, il n'y a aucun accès, explique-t-il. Ça va être très difficile de leur faire parvenir de l'aide."
Aussi peu probable que cela ait pu sembler, Dorjay confirmait ainsi les informations selon lesquelles les chèvres sauvages de l'Himalaya – qui vivent dans la région de Changtang et sont connues dans le monde entier pour fournir la laine utilisée dans les châles en cachemire, ou pashminas – étaient décimées par le froid.
La toison épaisse de ces animaux rares, déjà fragilisée par le manque de nourriture, n'a apparemment pas suffi à les protéger de l'emprise d'un hiver inhabituellement long et rigoureux. Les plus jeunes des caprins sont déjà morts en grand nombre, affirme Dorjay, et l'on craint pour la vie de quelque 150 000 autres chèvres dans les régions isolées par la neige.
Les chèvres du Changtang et les châles que l'on tisse à partir de leur laine se trouvent dans l'Etat du Jammu-et-Cachemire, situé au cœur de la chaîne de l'Himalaya, sur un plateau en haute altitude dans la région la plus septentrionale de l'Inde. Au nord et à l'ouest se dressent les montagnes du Pakistan, à l'est s'étendent la Chine et le Tibet.
Une grande partie de la région du Ladakh, dans le Jammu-et-Cachemire, où la plupart des chèvres sont élevées, est rude, aride et inaccessible, à une altitude de plus de 3 000 mètres. D'ailleurs, sept ou huit mois par an, Leh, la capitale du Ladakh, est coupée du monde extérieur, sauf pour ceux qui s'y rendent en avion. La température passe de -5 à -35 °C en hiver, pour des maximales de 30 °C en été. Durant quelques mois en été, les neiges fondent et Leh est alors reliée à la station de Manali, dans les contreforts de l'Himalaya, par une route qu'on ne peut emprunter que si l'on a le cœur bien accroché, et qui mène ensuite vers New Delhi.
C'est dans ce paysage imposant que les Drokbas, peuple nomade qui vit de l'élevage des chèvres du Changtang, récupèrent la précieuse laine utilisée pour tisser les châles et les couvertures si prisés. Pour eux, la vie n'a jamais été facile, mais cet hiver les confronte à des problèmes sans précédent.
L'est de la région de Changtang – qui a donné son nom aux chèvres – est généralement considéré comme un désert aride. Il se trouve à plus de 4 700 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les pluies y sont rares, et les agriculteurs sont contraints d'inventer des méthodes d'irrigation novatrices pour récolter de l'orge ou des pois. Mais, cet hiver, le désert du Changtang a disparu sous 60 centimètres de neige – l'enneigement le plus important en trente ans et bien plus que ne l'auraient souhaité les paysans pourtant toujours en quête d'eau.
Ces chutes de neige inattendues ont eu deux conséquences. D'une part, elles ont recouvert les plantes dont se nourrissent les chèvres. D'autre part, elles ont coupé les routes menant à la région. Depuis, les autorités se démènent pour distribuer de la nourriture en urgence aux animaux. Les quelques réserves dont disposaient les éleveurs sont déjà presque épuisées.
"Nous envoyons du fourrage par la route, mais il y a des endroits qu'on ne peut pas atteindre", poursuit Tsering Dorjay, chef du Conseil de développement autonome des hauteurs du Ladakh. "Nous ne savons pas combien d'animaux sont déjà morts – il est très difficile d'obtenir des informations complètes de ces régions –, mais nous avons entendu dire que beaucoup de jeunes étaient morts."

Repères

• Le mot pashmina vient du persan pashm, ou laine, et désigne les poils les plus fins des chèvres, en particulier de celles qui vivent en haute altitude. La laine de leur ventre et de leur cou est remarquablement fine. Elle est prélevée par les bergers drokbas à la fin du printemps, à l'aide de peignes ou par la tonte.
• Il est difficile de déterminer avec précision quand les habitants du Ladakh ont commencé à tisser les châles en cachemire (pashminas) d'une légèreté de plume, explique The Independent. Mais des peintures sur les murs du monastère d'Alchi, datant du XIe siècle, à l'ouest de Leh, montrent clairement des gens portant de superbes châles brodés. A en croire une histoire des châles écrite par un négociant de Delhi, ils étaient réservés, à cette époque, aux familles royales cachemiries et du Ladakh. Par ailleurs, le Rajatarangini, une histoire du Cachemire écrite en sanskrit au XIIe siècle, mentionnait les châles et la laine servant à les confectionner.

Andrew Buncombe
The Independent

Apprendre le tibétain

Salut les djeûns!
Avec Sophie l'autre jour nous avons cherché quelques pistes pour au moins se familiariser avec le tibétain (proche du ladakhi mais plus facile à trouver!).
Depuis j'en ai parlé avec un ami (un autre François) qui suit un enseignement bouddhiste au centre karma Ling en France. Le centre est relié à une université (Rimay) et sur leur site il y a un cours de tibétain en ligne. Voici le lien:
http://www.rimay.net/spip.php?page=tibetain_accueil
Pour approfondir encore ils proposent aussi des cours par correspondance... François (le "mien") cherche encore pour nous des pistes en Suisse. Vous tiens au courant.
Sophie tu vas nous initier un peu en attendant!? As-tu trouvé d'autres choses de ton côté?
J'espère que vous allez bien sinon!
Bravo pour les examens (je crois que tout le monde est content... j'espère!)
A bientôt, des bises à tous
Estelle

13 février 2008 18:27

mercredi 20 février 2008

notion et/ou musique de la langue tibétaine

Le ladakhi et le zanskari sont des dialectes tibétains. Tout n'est pas identique entre le tibétain et ses dialectes mais les musiques de ces langues se ressemblent. Pour s'en faire une idée (ou une oreille) on peut entendre 45 phrases (en tibétain) en les lisant et en ayant la traduction sous les yeux (et aussi cette belle calligraphie) sur la page: http://www.learntibetan.net/cgi-bin/tibsent/tibsent.pl
En fouillant ce site, on peut aussi écouter de petits textes, mais c'est plus difficile de les assimiler ;-)
Essayez et... régalez-vous !

dimanche 3 février 2008

Anniversaires Blaise et Antoine à la Forclaz

Breona et la Dent Banche (19 janvier)
et chapelle de La Sage (20 janvier)



Première rencontre le 13 janvier à Rossinière

Jonas, Fabia, Antoine, Blaise, Baptiste, Sophie (photo de gauche)

Blaise, Jonas, Philippe, Baptiste
Antoine, François, Sophie, Estelle (photos ci-dessous)